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Détection de la lumière

La rétine est une membrane très fine composée cellules nerveuses tapissant la face interne de l’œil : les cônes et les bâtonnets. Ces cellules captent la lumière, la transforment en informations transmises au cerveau par le réseau nerveux.

Curieusement, la lumière doit traverser la rétine avant de pouvoir atteindre les photorécepteurs, sensibles à la lumière. Les photorécepteurs permettent de voir dans différentes conditions de luminosité et aussi de percevoir les couleurs en différenciant la lumière par les diverses longueurs d’ondes la composant. Ils se partagent en deux groupes de cellules différentes et complémentaires :

-les bâtonnets sont très sensibles à la lumière, ce sont eux qui permettent la vision nocturne. Ils ont une durée d’adaptation à l’obscurité relativement longue de 20 minutes afin de bénéficier d’une bonne vision de nuit. Les bâtonnets sont tous identiques, et permettent une vision en noir et blanc (nuances de gris). 

-les cônes sont spécialisés : une sorte sensible à la lumière bleue, une autre à la lumière rouge et une dernière à la lumière verte. Les informations perçues par ces trois types de cônes permettent la perception des couleurs. Les cônes sont présents en majorité au niveau de la "tache jaune", dans la région centrale de la rétine. Au milieu de celle-ci se trouve la "fovéa", La vision est à ce niveau plus précise, plus détaillée et plus sensible aux mouvements que sur le reste de la rétine. C'est d'ici que provient la plupart de l'information visuelle arrivant au cerveau.

Les cônes sont les cellules ressemblant à des noyaux d'olives et les bâtonnets sont situés entre les cônes.

Photographie de cônes et de bâtonnets

Le capteur de l’appareil photographique reçoit de la lumière et tout comme la rétine est constitué de cellules photosensibles (appelés photosites). Celle-ci ont été traitées et permettront à l’énergie lumineuse d’être traduite en courant électrique proportionnellement à la lumière reçue chez l’appareil numérique. En théorie, il faut quatre photosites pour mesurer une seul couleur et donc créer un pixel. Le capteur est composé de plusieurs millions de cellules photosensibles (photosites) et gravé de microcircuits électroniques, le tout disposé sur une minuscule plaque de silicium (de la grosseur environ d'une pièce de 1 euro). 

De même, la pellicule photographique de l’appareil argentique est un support souple recouvert d’une émulsion contenant des composés chimiques photosensibles, comme le bromure d’argent. Plus une pellicule est sensible, plus le temps d’exposition pourra être réduit. Une pellicule est sensible uniquement à la lumière visible.