6) Interactions de Van der Walls
L’interaction de Van Der Waals résulte de l’interaction entre dipôles électriques permanents ou instantannés.
A) Cas de molécules polaires
A une température inférieure à 13,9 ° C, le chlorure de diiode est un solide moléculaire. Chaque molécule de chlorure d’iode I Cl présent une liaison I – Cl est polarisée. Le chlore, plus électronégatif que l’iode, constitue le pôle négatif (charge partielle).
Dans ces molécules, ce sont ces interactions entre les dipôles permanents qui assurent la cohésion du solide moléculaire. Dans le cristal moléculaire, les molécules s’orientent de telle manière que l’atome d’iode (pôle +) soit toujours voisin d’un atome de chlore (pôle –).
B) Cas de molécules apolaires
Prenons comme exemple le diiode, cristal moléculaire qui est constitué d’un empilement compact et ordonné de molécules de diiode I – I.
La molécule de diiode est apolaire car elle est constituée de deux atomes identiques.
Mais les électrons n’ont pas de position définie dans l’espace. Ils ont une probabilité de présence dans le nuage électronique qui entoure les noyaux : ils se déplacent à grande vitesse et ont un mouvement permanent. À un instant donné, il se peut que les électrons soient plus proches d’un des noyaux. Il apparaît alors un dipôle électrique instantané au sein de la molécule. Ce dipôle instantané engendre la création d’autres dipôles instantanés et ceci de proche en proche.
C’est l’interaction électrique entre ces dipôles instantanés qui assurent la cohésion du cristal moléculaire constitué de molécules apolaires.